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lundi 30 avril 2012

École C - contestation


re: http://www.journalexpress.ca/Actualites/2012-04-20/article-2959688/Toujours-des-pour-et-des-contre%2C-mais-que-des-gens-en-quete-dune-solution/1



Plus de 200 citoyens réunis à Saint-Charles autour du projet de l'école C
Gérard Martin



Plus de 200 citoyens ont répondu à l'invitation conjointe de la Commission scolaire des Chênes et de la Ville de Drummondville, mercredi soir, au Centre communautaire Sintra Saint-Charles, pour d'abord entendre les explications motivant le choix de l'emplacement proposé pour l'érection de la future école C et pour ensuite en débattre lors d'une période de questions.



Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en dépit des positions parfois diamétralement opposées, cette soirée a été l'exemple parfait d'une rencontre citoyenne respectueuse, tout comme l'a d'ailleurs été jusqu'ici le débat entourant la décision de la CSDC de favoriser un terrain boisé de quelque 400 000 pieds carrés appartenant actuellement au Village québécois d'antan pour la construction de cette école primaire.

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Plusieurs précisions
 
... 

Lors de la première partie de la rencontre, des porte-parole de la CSDC dont Mme Desbiens et Mario Bélisle ont fait le portrait de l'évolution de la clientèle à la grandeur du territoire desservi par l'organisme ainsi que pour ce secteur comprenant déjà les écoles Bruyère et Saint-Charles. Personne n'a d'ailleurs réellement contesté le bien-fondé d'une troisième école à Saint-Charles avec le débordement que l'on connaît déjà et celui qui s'annonce plus critique dans les années à venir, même si certains ont questionné par rapport à la possibilité d'agrandir ou d'ajouter un étage à une des deux écoles existantes. À ce propos, Maxime Rathé, porte-parole du comité SOS Érablière, a bien précisé à la période de questions que les citoyens de Saint-Charles ayant adhéré à ce regroupement ne sont pas opposés à la construction de l'école, mais en ont contre la destruction de ce boisé, donc contre le choix du site. Incidemment, lors de cette rencontre, les porte-parole de la CSDC ont examiné l'un après l'autre à l'aide d'une carte projetée sur un mur la dizaine de sites ayant pu faire l'objet d'un intérêt quelconque pour en résumer les contraintes pour les fins recherchées. Par la bouche de Jean-François Houle, il a été précisé que c'est bel et bien la Commission scolaire qui a éventuellement arrêté son choix sur les 400 000 pieds carrés de terrain boisé que la Ville s'apprête à acquérir en sa faveur du VQA. Et puisque l'on est dans les précisions, le dg de la Ville, Claude Proulx, a nié la rumeur reprise ce soir-là encore voulant que c'est en raison de difficultés financières que le VQA tenait à se départir de ce terrain. Selon M. Proulx, c'est plutôt que l'organisme n'a pas de projet avec ce terrain et qu'il voit l'opportunité avec les fruits de cette vente d'investir dans son site principal. Me Proulx a également confirmé que si l'on retient ce site, la Ville pourra en changer la vocation sans avoir à passer par des organismes intermédiaires comme le Ministère de l'Environnement ou la Commission de protection du territoire agricole, comme c'est le cas par rapport à d'autres terrains examinés, épargnant un temps précieux à la CSDC qui espère toujours l'ouverture de l'école pour 2013-2014. Il a également confirmé que la Ville n'aura pas non plus à se soumettre à un éventuel référendum advenant une opposition des citoyens du secteur à un changement de vocation du terrain, M. Proulx disant souhaiter néanmoins qu'une information franche et transparente puisse rallier les opposants.

Un croquis révélateur
 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les tenants du site Victorin, puisque c'est à partir de cette rue que serait érigée l'entrée principale de l'école, ont marqué des points lorsque l'on a projeté un croquis montrant la vue aérienne de ce que pourrait donner l'implantation souhaitée.
Bien que les porte-parole de la CSDC aient mentionné qu'il s'agissait pour le moment d'un plan provisoire marquant une volonté de réduire au maximum les conséquences du déboisement, plusieurs ont manifestement été impressionnés par cette image.
Même si autant du côté de la CSDC que de la Ville, personne n'a voulu s'aventurer à affirmer qu'il s'agira là de la véritable disposition du complexe scolaire en raison de contraintes qui pourraient surgir en cours de route, on a néanmoins donné l'assurance que les deux bandes boisées de 30 mètres de chaque côté des deux rues existantes (Du Forgeron et Du Richelieu) étaient des incontournables.
C'est d'ailleurs à l'aide de ces deux bandes que l'on croit être en mesure de procéder à un réaménagement acceptable des pistes cyclables.
À cet égard, Jean-François Houle a signifié à ses pairs du Club de ski de fond Saint-François qu'il était bien conscient qu'un tel réaménagement signifierait du travail, mais il a quand même présenté le tout comme un compromis acceptable qui permettrait à la fois de conserver les sentiers de ski et la piste cyclable.
En ce qui a trait à des considérations plus écologiques, on a surtout tablé sur le fait que 50% du territoire de Saint-Charles est boisé et que la perte de la partie requise de ces 400 000 pieds carrés ne serait pas si dommageable, d'autant plus que l'on a questionné la qualité des arbres en cause.
Certains dont Pablo Desfossés estiment que les efforts de conservation doivent surtout être orientés sur un «trésor» comme la Forêt Drummond, ce qui n'empêchera ce réputé écologiste de déléguer une équipe du GARAF pour vérifier la faune et la flore de cette parcelle de bois.
Lors de la période de questions, plusieurs citoyens sont revenus sur d'autres scénarios leur apparaissant plus souhaitables, sauf que leurs arguments ont vite fait de se heurter aux contraintes.

Croquis école C

Publié le 20 Avril 2012

 

Ce croquis nous donne un bon aperçu de ce que pourrait donner à vol d'oiseau l'aménagement souhaité de l'école C dans ce boisé de quelque 400 000 pieds carrés. De part et d'autre, on remarque les deux bandes boisées de 30 mètres de largeur chacune qui, a-t-on donné l'assurance, seront maintenues pour le réaménagement éventuel des pistes de ski de fond.

 
 

Conférence d’Hubert Reeves, astrophysicien



Cosmos et créativité
Vendredi, le 18 mai à 19h



Salle Pierre Mercure / Centre Pierre-Péladeau
300, boulevard de Maisonneuve Est, Montréal
Métro Berri-UQAM

L’astronomie contemporaine nous apprend que notre univers a une histoire. On peut l’assimiler à une croissance progressive de la complexité cosmique. Issus d’un magma informe, apparaissent progressivement des structures de plus en plus organisées (atomes, molécules, cellules, organismes vivants). Elles possèdent des propriétés émergentes variées. Hasard et lois jouent un rôle majeur dans leur élaboration. Le créateur artistique (musique, peinture, lettres) s’inscrit dans cette mouvance et y apporte sa propre contribution. Il est « l’artisan du huitième jour » dans cette vaste « aventure cosmique ».

Hubert Reeves (né le 13 juillet 1932 à Montréal, Québec, Canada) est un astrophysicien, communicateur scientifique et écologiste franco-québécois. Ayant commencé sa carrière en tant que chercheur en astrophysique, il pratique aussi la vulgarisation scientifique depuis les années 1970 et s’avère militant écologiste depuis les années 2000.

Ouch!...l

 

      André-Philippe Côté, Le Soleil,  29 avril 2012

Les anneaux de Saturne


En 2004 la sonde Cassini a levé le voile sur l'environnement immédiat de la planète Saturne.

À remarquer l'ombrage de la planète sur ses anneaux.



Les anneaux de Saturne mesurent chacun entre 10 m et 100 m d’épaisseur pour près de 300 000 km de diamètre. Ils sont très denses, constitués de blocs de glace mesurant de 10 cm à quelques mètres et distants de quelque mètres les uns des autres seulement.

Science et vie, août 2011

jeudi 26 avril 2012

Garde ton idéal bien en vue et ne cesse d’apprendre toute ta vie.


Pourquoi, papa?

Ton grand-père me disait qu'on a le gouvernement qu'on mérite.

Mais je n'ai jamais voté.

Souviens-toi, mon enfant. Maintenant tu sais comment.

Mais en attendant qu'est-ce que je fais?

Étudie. Garde ton idéal bien en vue et ne cesse d’apprendre toute ta vie.

Seule la connaissance sait faire obstacle à la bêtise humaine et permet d'élargir ses horizons.


François Langlois

lundi 23 avril 2012

Au moins nous l’aurons fait dans un débat de société en connaissance de cause.

La génération des mes parents ont exigé que leurs gouvernements mettent en place les fonds de pension et les régimes de retraite pour assurer leur mieux-être à leur retraite. 

Ma génération a pris des initiatives dans le passé qui ont amené des changements importants dans la vision que la collectivité se faisait de sa société. Ainsi, l’assurance maladie n’était pas gratis, mais nous l’avons privilégié par choix. La nationalisation de l’électricité n’était pas gratis, mais nous l’avons privilégié par choix. La loi de la protection du territoire agricole n’a pas été sans coût. Elle a été privilégiée par choix pour assurer une meilleure gestion rationnelle de ces terres indispensables à notre survie. Ma génération a fait des choix de société. Peut-être devrions-nous à tout le moins accepter que ceux qui marchent derrière nous puissent eux aussi avoir droit au chapitre. Cela n’empêche pas que démocratiquement nous puissions refuser d’accéder à leurs idées si elles ne rejoignent pas nos valeurs. Au moins nous l’aurons fait dans un débat de société en connaissance de cause.

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Un calcul rapide indique que si nous considérons qu’un étudiant universitaire défraie 12% des coûts inhérents à ses études actuellement, une simple règle de trois nous permet de chiffrer qu’à chaque 1000 étudiants qui perdra sa session universitaire, cela leur coûtera globalement 1 084 000 $ (1084$ X 1000 étudiants) s’ils demeurent chez leurs parents, et plus ou moins 4 000 000$ pour les étudiants responsables des coûts de leurs logements et de leurs frais de subsistance (basé sur les coûts de logement, 300$ X 4 mois = 1200$; subsistance: 250$ X 4 mois = 1000$; livres, sorties, transport, etc.:700$). Cette même règle de trois m’indique que le gouvernement quant à lui devra débourser inutilement près de 8 millions de dollars (7 949 333$, sans compter les coûts administratifs additionnels occasionnés par la session prolongée pour une certaine catégorie d’étudiants, s’il y a lieu (à moins que notre bon gouvernement annule complètement la session, ce qui ne m’apparaît plus irréaliste). Ainsi, pour 10 000 étudiants dans la rue, des coûts sociétaux de 90 333 333 $ sont à prévoir globalement et si le gâchis s’étend à 100 000 étudiants, près du 1 000 000 000 $ (un milliard) de dollars seraient en jeu et gaspillés par nos gouvernants qui font preuve d’amateurisme par leur intransigeance maladroite dans cette épreuve de force avec les futurs dirigeants de notre société (20 ans c’est vite passé).

Et sans parler de l’embouteillage monstre dans le réseau de l’éducation qui se profile au loin.

Et sans parler de la démotivation d’une génération montante qui se sentira exclue de la parade face à cette intransigeance dans le refus du gouvernement en place de les écouter et échanger sur la société qu’il aspire à mettre en place.

François Langlois

dimanche 22 avril 2012


SECONDAIRE EN SPECTACLE CENTRE‑DU‑QUÉBEC


GAGNANTS FINALES RÉGIONALES

17 ET 18 AVRIL 2012



 


GAGNANTS 1er PRIX 17 AVRIL





Auteur-compositeur-interprète : groupe musical


Titre du numéro : Rappelle-toi

Nom des artistes : Rosalie Grenier, Marie-Laurence Laguë et Émile Prince

Nom de l’école : Collège Clarétain, Victoriaville

Responsable de l’école : Mme Mireille Pouliot


Danse et expression corporelle : création

Titre du numéro : Douce mélancolie

Nom de l’artiste : Roxanne Gagnon

Nom de l’école : Collège Saint-Bernard, Drummondville

Responsable de l’école : Messieurs Dominic Boisclair et Jacques Parr


Interprétation : pièce instrumentale


Titre du numéro : Cadence

Nom de l’artiste : Marie-Claire Vaillancourt (violon)

Nom de l’école : Collège Saint-Bernard, Drummondville

Responsables de l’école : Messieurs Dominic Boisclair et Jacques Parr



 

GAGNANTS 1er PRIX 18 AVRIL




Auteur-compositeur-interprète : poésie


Titre du numéro : La marche

Nom de l’artiste : Myriane Hébert

Nom de l’école : École secondaire Marie-Rivier, Drummondville

Responsable de l’école : M. Daniel Rhéaume


Danse et expression corporelle : création

Titre du numéro : Les pirates

Noms des artistes : Dianève Bélanger, Maude Bilodeau, Catherine Gervais, Laurie‑Ann Granger, Catherine Hamel, Sarah-Maude Huneault, Marjorie Poisson et 5 figurants

Nom de l’école : École secondaire Le boisé, Victoriaville

Responsable de l’école : Mme Nataly Fréchette


Interprétation : pièce instrumentale

Titre du numéro : Virtuose: Czardasz

Nom de l’artiste : Wilhem Magner (violon)

Nom de l’école : École secondaire Jean-Raimbault, Drummondville

Responsable de l’école : Mme Louise Mailhot


SECONDAIRE EN SPECTACLE  CENTRE‑DU‑QUÉBEC


GAGNANTS FINALES RÉGIONALES

17 ET 18 AVRIL 2012




GAGNANTS 2e PRIX / 17 AVRIL





Auteur-compositeur-interprète : Théâtre


Titre du numéro : Sandra au cube

Nom de l’artiste : Charlie Bégin-Rowluck, Laurence Théroux et Mélina Verrier

Nom de l’école : École secondaire Jeanne-Mance, Drummondville

Responsable de l’école : M. Mario Gauthier


Danse et expression corporelle : Création

Titre du numéro : Requiem for a dream

Nom des artistes : Camélia Letendre, accompagnée de Stéfany Morneau (piano), Pier-Luc Moreau (violon)

Nom de l’école : École secondaire Jeanne-Mance, Drummondville

Responsable de l’école : M. Mario Gauthier


Interprétation : Groupe musical


Titre du numéro : Fracture du crâne

Noms des artistes : Laurent Beauregard, Jonathan Descheneaux, Lily Cloutier, Samie Cloutier, Jérémie Guilbert, Olivier Labonté Bourguignon, Edmond Roy

Nom de l’école : École secondaire Jean-Nicolet, Nicolet

Responsable de l’école : Mme Caroline Coté




GAGNANTS 2e PRIX / 18 AVRIL





Auteur-compositeur-interprète : humour


Titre du numéro : Simple duo

Noms des artistes : Kevin Côté, Samuel Vigneault et Kevin Guimond (figurant)

Nom de l’école : Polyvalente La Samare, Plessisville

Responsable de l’école : M. Dominic Robichaud

Danse et expression corporelle : création

Titre du numéro : Somnambule, entre rêve et cauchemar

Noms des artistes : Caroline Bellavance, Bianca Blanchette-O’Bomsawin, Isadora Bolduc, Amélie Courchesne, Sandrine Cournoyer et Sandrine Gagné‑Trudel

Nom de l’école : Collège Notre-Dame-de-l’Assomption, Nicolet

Responsable de l’école : Mme Christine Houle

Interprétation : humour

Titre du numéro : Au camping Saint-Jasmin

Nom de l’artiste : Andréanne Ouellet

Nom de l’école : Polyvalente La Samare, Plessisville

Responsable de l’école : M. Dominic Robichaud



SECONDAIRE EN SPECTACLE  CENTRE‑DU‑QUÉBEC


GAGNANTS FINALES RÉGIONALES

17 ET 18 AVRIL 2012



SSJB: BOURSE 125 $ QUALITÉ DU FRANÇAIS

 

17 avril : Émile Prince

Collège Clarétain, Victoriaville
Texte : Rappelle-toi

 

18 avril : Cassy Morneau

École secondaire Jean-Raimbault, Drummondville
Texte : Beaucoup plus grands

PRIX CAMP CHANSON DE PETITE-VALLÉE

17 avril :

Janie Buissières

École secondaire Les Seigneuries,

Saint-Pierre-les-Becquets

18 avril :

Alexane Leclerc

École secondaire Jean-Raimbault,
Drummondville

PRIX COUP DE CŒUR COGECO

                         17 avril                                                                     18 avril

Danse et expression corporelle : interprétation

Seher al Layali (baladi)
Collège Clarétain, Victoriaville

Gabrielle Baril, Ève Courtois et Geneviève Fleury

Danse et expression corporelle : création
Les clowns maléfiques
École secondaire Le boisé, Victoriaville

Elizabeth Bolduc, Myriam Levasseur Marie-Ève Boucher, Daphnée Laroche‑Provencher,

Rébecca Pellerin-Chainé et Pascale Talon

PRIX «LES TROIS ACCORDS»

17 avril

Fracture du crâne
École secondaire Jean-Nicolet, Nicolet
Laurent Beauregard, Jonathan Descheneaux, Lily Cloutier, Samie Cloutier, Jérémie Guilbert, Olivier Labonté Bourguignon, Edmond Roy

 

Ce soir
Collège Saint-Bernard, Drummondville
Marie-Ève Sévigny, Anne-Gabrielle Sévigny, William Houle, Gabriel Vincent‑Beaudoin, Marie‑Claire Vaillancourt et Cédrik Leblond

 

18 avril

Drumbone

Polyvalente La Samare, Plessisville

Stéphanie Rousseau, Gabrielle Payette-Bédard, Samuel Nadeau, Alexandre Isabelle, Brandon Laflamme et Jessica Minello

samedi 21 avril 2012

Où est ma société ?

Très beau texte. Bon jugement et visionnaire.
Si on écoutait plus avec le coeur, on s’exprimerait peut-être mieux avec la raison.
Merci de cet éclairage différent qui nous fait réfléchir sur les vrais enjeux de ce rapport de force.


François Langlois

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re: http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/

«Il y a beaucoup plus, dans ces manifestations, qu’une opposition à la hausse des frais de scolarité. Et il y a beaucoup plus que les “anars” casseurs et leurs amis des Black Blocks. Il y a une peur et l’inquiétude réelle des enfants des baby-boomers face à l’avenir de la société, du système économique et face à la vie qu’auront ceux qui seront du mauvais côté de la “track” comme on disait jadis.»

Marie-Claude Lortie

vendredi 20 avril 2012

Si on écoutait plus avec son coeur on s'exprimerait peut-être mieux avec la raison.


François langlois
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Une manifestation dégénère au centre-ville.


Charest blague sur les affrontements au centre-ville


«Ce n'est pas digne d'un premier ministre. Il a manqué de jugement. C'est un conflit qui dure depuis deux mois et tout le monde est à fleur de peau.»

Pauline Marois a trouvé les paroles «odieuses».

Charest a «déshonoré» sa fonction, dit Legault

«C'est triste à dire, mais je pense qu'aujourd'hui, le Québec n'avait pas de premier ministre», a déclaré François Legault.

Droits de scolarité - Une étude chiffre l'impact de la hausse

7000 personnes pourraient éviter d'entreprendre des études universitaires

Le Comité consultatif sur l'accessibilité financière aux études (CCAFE) se dit «inquiet» des «effets négatifs possibles» de la hausse des droits de scolarité sur l'accessibilité aux études supérieures dans un rapport dévoilé hier. La hausse des droits de scolarité de 1625 $ sur cinq ans (2012-2013 à 2016-2017), annoncée à la mi-mars par le ministre des Finances, Raymond Bachand dans son discours sur le budget, pourrait dissuader jusqu'à 7000 personnes d'entreprendre des études universitaires, soit 2,5 % de l'effectif, avertit-il.

Mais, bien qu'elle soit «importante», l'augmentation n'est pas soudaine, fait remarquer le CCAFE, avant de rappeler que les bénéficiaires de bourses verront leurs prestations augmenter en fonction de l'augmentation des droits de scolarité.

Le groupe presse néanmoins le gouvernement de mieux faire connaître les programmes d'aide financière aux études aux familles à faible revenu, dont les parents «ont souvent tendance à surestimer les coûts des études universitaires et à en sous-estimer les bénéfices». Le ministère de l'Éducation, des Loisirs et des Sports (MELS) doit élaborer un plan de communication qui devra mettre en exergue «les bienfaits de l'éducation» tout en recensant les modifications apportées aux programmes d'aide financière aux études visant à amoindrir les impacts des hausses des droits de scolarité — de 325 $ annuellement pendant cinq ans à partir de l'automne 2012 —, selon le CCAFE.

«Ce que nous dit avant tout le comité consultatif, c'est: "il ne faut pas surestimer le coût des études universitaires et il ne faut pas sous-estimer les bénéfices qu'on en retire". Oui, je vais prendre mon bâton de pèlerin. Je vais rappeler jusqu'à quel point c'est un bon investissement que d'aller à l'université et de décrocher son diplôme universitaire», a affirmé la ministre de l'Éducation, Line Beauchamp, à Radio-Canada.

Le CCAFE recommande à la ministre d'accroître l'admissibilité du Programme de remise de dette aux étudiants touchant exclusivement un prêt. «Lorsque tu es en difficulté, tu as une "période de grâce" de deux ans durant laquelle le ministère paie les intérêts [du prêt]. Ça va être haussé à cinq ans. Mais ça touche uniquement ceux qui ont une bourse», a indiqué son attaché de presse, Dave Leclerc.

Le CCAFE presse également le gouvernement d'effectuer une étude auprès des personnes qui fréquentent l'université à temps partiel en vue d'évaluer l'opportunité d'introduire un volet bourse dans le Programme de prêts pour les études à temps partiel, ainsi qu'une enquête sur les conditions de vie des étudiants de 2012 à 2017.

Les étudiants dénoncent

«Moins de jeunes vont à l'université, on va perdre 7000 étudiants, et on nous annonce qu'on va utiliser les étudiants comme des rats de laboratoire, des cobayes», a affirmé par voie de communiqué la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, qui a accueilli par des huées le rapport du CCAFE. «Toutes les études sérieuses démontrent les impacts négatifs d'une hausse aussi radicale sur l'accessibilité aux études», a-t-elle fait valoir.

L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) mise sur la mobilisation populaire afin de faire reculer le gouvernement de Jean Charest. «Alors que les libéraux et leurs amis s'en mettent plein les poches en profitant de la corruption, ils demandent aux étudiants et aux étudiantes de payer toujours plus pour étudier», a dénoncé le porte-parole de l'ASSÉ, Gabriel Nadeau-Dubois. «C'est inacceptable et nous serons dans la rue cet automne pour condamner cette injustice!» a-t-il mis en garde.

re:   http://www.ledevoir.com/societe/education/332034/droits-de-scolarite-une-etude-chiffre-l-impact-de-la-hausse

Une atteinte sérieuse à la théorie de la matière noire ?

Le texte mentionne que «Il est largement accepté que ce composant sombre constitue environ 80 % de la masse de l'Univers Dans les articles que je lisais jusqu'à maintenant en rapport avec cette nouvelle vision que l'on se fait de la composition de l'univers il était plutôt question de 23% de matière sombre (noire). Ne faudrait-il pas lire: Il est largement accepté que ce composant sombre constitue environ 23 % de la masse de l'Univers. En effet, depuis quelques années il est reconnu par la communauté scientifique que l'énergie noire (de type inconnu jusqu'à maintenant) dans l'univers occupe (environ) 73%. Laissant 23% de matière sombre non détectée et 4% de matière physique connu (étoiles, planètes, etc.), pour un total de 100%. Cette façon d'évaluer ces pourcentages de l'univers nous faisant prendre conscience du taux très élevé de notre ignorance face à notre connaissance de l'univers.


Par contre, il est relativement exact que si nous prenons la matière sombre et la matière connue seulement en compte, cela représente 27% (23+4). Ainsi, le 80% mentionné de matière sombre dans l'article s'appliquerait uniquement à la matière (sombre et connu, en excluant l'énergie noire), cette matière sombre occupant un rapport de 85.2 % (23/27), et non 80%, mais bon on s'obstinera pas pour 5.2 % de marge. :-)

Ce serait donc une nouvelle manière d'écrire par les initiés pour montrer (exprimer) peut-être de façon plus marquée toute l'importance de ce rapport qu'occupe la matière sombre jusqu'à maintenant d'origine inconnue, donc mystérieuse, par rapport à la matière connue (100% - 80% = 20%, au lieu de 4%) composant l'univers. Il faut dire que cette matière sombre hypothétique justifie (explique) lors d'expériences de modélisation, l'observation de la trop grande vitesse de rotation de la partie extérieure des galaxies. La quantité de la matière connue étant jugée insuffisante pour expliquer leur vitesse réelle de rotation observé trop élevée.

François Langlois 

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Une nouvelle étude met en évidence un mystérieux déficit de matière noire dans le voisinage du Soleil.




« Malgré les nouveaux résultats, la Voie Lactée doit certainement tourner beaucoup plus vite que ce que l'on peut expliquer avec la seule matière visible. Aussi, si la matière noire n'est pas présente là où on l'attend, une nouvelle explication au problème de la masse manquante doit être trouvée. Nos résultats contredisent les modèles en vigueur. Le mystère de la matière noire en devient juste encore plus mystérieux.

mercredi 18 avril 2012

Réflexions sur la lumière.



Réflexions sur la lumière. 

(en construction) 

La lueur d’une chandelle propage sa lumière sous forme de quantas. L’œil humain perçoit cette lumière en fonction de son intensité. Il y aura une distance à partir de laquelle cette lumière deviendra imperceptible. Soit par manque de sensibilité de l’appareil récepteur ou de la diminution (dispersion) de la quantité de photons par surface donnée, cette surface s’agrandissant en fonction de leur distance parcourue jusqu’à nous, ou par manque d’énergie dégagée par la source lumineuse émettrice, ou encore par blocage par un écran opaque (dépendamment de la distance et de la masse de l’écran par rapport à la source, la théorie de la relativité générale élaborée par Albert Einstein prédit que la source de lumière pourra être détournée par la masse-écran en la contournant dans son espace spatio-temporel).

Par contre, si nous utilisons une lunette d’approche, cette lueur deviendra à nouveau perceptible pour notre œil à l’exception de l’hypothèse de la cache-écran de masse trop faible rendant inopérante la déviation de l’image dans le cadre de la théorie de la relativité générale. Il en sera de même si nous utilisons une source différente de lumière. Que ce soit une ampoule électrique, un phare de bateau, une étoile ou une galaxie.

Cette lumière se propageant sous forme de photons (quantas), est-il raisonnable de penser que celle dégagée par une chandelle pourrait être perçue d’une distance infinie, pourvu que l’instrument utilisé pour capter sa lumière soit d’une puissance de résolution adéquate et que le milieu d’où provient cette lumière soit propice à son observation. En effet, une telle lumière localisée dans la partie sombre de la lune serait un milieu plus propice pour sa perception que si elle se trouvait sur sa face éclairée ou encore si elle se noyait dans la lumière aveuglante du Soleil.

Le monde physique dans lequel nous vivons est bien fait. La sensibilité de notre œil est telle qu’elle nous permet d’évoluer dans un monde quadridimensionnel nous permettant de jouir de sa perspective dans le temps présent. Et nous limite à une vision «naturelle» concentrée dans la plage des longueurs d’onde «visibles» du spectre électromagnétique. S’il en était autrement, nous gagnerions en efficacité sur la perception de notre univers à l’échelle des longueurs d’onde du spectre électromagnétique, mais nous y perdrions au change en ce qui a trait à sa beauté artistique «figurative réelle», étant continuellement en proie à des visions hallucinatoires de type virtuel dans un monde réel. De plus, si notre organe visuel pouvait évoluer de telle manière qu’il parvienne à égaler la puissance de rapprochement du «Giant Magellan Télescope» ou de ses successeurs, ceci aurait comme résultat que nous pourrions à la limite vivre dans un monde alternativement  (simultanément) présent et passé à la fois. Avec les avantages et les inconvénients qui en découleraient. Ainsi notre conscience de l’univers s’en trouverait décuplée et notre vision (perception) du monde d’autant changée. Par ailleurs, pouvons-nous imaginer un seul instant ce qu’il en résulterait de notre perception sur la quantité phénoménale de lumière de notre univers. La perception de ces photons qui nous parviennent du passé, après un voyage de 13,73 G d’a.l, comment doit-elle être comprise? Les photons ou quantas sont-ils résultants, créés par la lumière? Ou sont-ils eux-mêmes lumière? Qu’elle est cette énergie qui les anime, qui fasse en sorte que leur voyage à travers l’espace puisse parvenir jusqu’à nous sans perte de vitesse et de puissance? Leur déplacement se fait-il assurément sans support? Est-il possible que leur déplacement dans le vide quantique, lequel est interprété plus comme un état minimal d’énergie que par une absence de matière, se fasse à l’aide d’un «support» en lien avec l’espace-temps? Ce support aurait-il un lien avec cet état minimal d’énergie du vide quantique?

Pourquoi l’interaction électromagnétique, source de photons, n’utiliserait-elle pas le même «support» que l’interaction gravitationnelle, soit les courbures spatio-temporelles créées par les masses qui incurvent l’espace-temps? Ce «support» ne serait-il pas en lien avec l’énergie sombre ou la matière noire? Ou peut-on parler de «supports» parallèles superposés (ou juxtaposés)?

«Si on part du principe que d’après la théorie de la relativité et les nombreuses expériences qui la corroborent, le temps et l’espace sont inextricablement entremêlés : l’espace ne peut être courbé sans que le temps le soit.»

Aussi insignifiant qu’il apparaisse, cette mesure de la courbure du temps a déjà été expérimentalement démontrée au niveau du système solaire. Ainsi la courbure de l’espace créée par la masse de la Terre a eu comme résultante par le passé que la Lune s’est satellisée autour de notre planète. Également, en 1971, des expériences ont déjà démontré cette courbure du temps sous forme de calculs établis par des horloges atomiques de grandes précisions évoluant sur terre et celles montées à bord d’avions de lignes commerciales faisant le tour du monde.  La comparaison entre ces horloges atomiques et les horloges identiques restées au sol révéla exactement le décalage prédit par la relativité restreinte (ou générale).

«Un télescope ordinaire fait office de machine à remonter le temps en raison même du temps que met la lumière des objets éloignés à nous atteindre. Quand nous regardons le Soleil par exemple, nous le voyons tel qu’il était il y a 8 minutes. Quand nous regardons la galaxie d’Andromède, nous remontons à 2,7 millions d’années, et ainsi de suite.»

Comment doit-on interpréter le temps que met la lumière des objets éloignés à nous atteindre? Si nous partons du principe que cette même lumière voyage jusqu’à nous à l’aide de photons, et que c’est cette même lumière qui vient imprégner la rétine de notre œil, c’est donc dire que peu importe si je regarde la galaxie d’Andromède ou la Lune à l’œil nu, ou à l’aide de jumelle 10X50, ou encore à l’aide d’un télescope Newton de 150mm ou tout autre télescope plus puissant, ceux-ci me permettent ainsi d’obtenir seulement une résolution plus nette de l’objet observé. C’est par contre la même lumière qui est en contact avec la rétine de mon œil, laquelle est parvenue jusqu’à nous à la vitesse d’un peu moins de 300 000 km/s sur une distance de 2,7 millions d’al pour la galaxie d’Andromède, et plus d’une seconde pour la Lune. Si nous faisons le parallèle avec la galaxie d’Andromède, c’est donc dire que les photons qui s’impriment sur notre rétine sont ceux qui ont quitté la consœur de notre Voie lactée, et nous montrent cette galaxie telle qu’elle existait lorsque nos ancêtres Homo habilis arpentaient la savane africaine.

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L'année-lumière est la distance parcourue par la lumière en une année. La vitesse de la lumière (ou célérité) est c = 299 792 458 m.s-1 (ou 299 792,458 km.s-1).

Les techniques de mesure se raffinèrent grâce à l'avènement de l'électronique et, plus tard, du laser. Il s'agissait alors de produire des ondes électromagnétiques et d'en mesurer avec précision à la fois la fréquence d'oscillation (ν) et la longueur d'onde (λ) puisque c = λν. Ainsi, en 1946, Louis Essen et Albert Gordon-Smith utilisèrent une cavité résonante micro-ondes pour obtenir une valeur de 299 792 km/s (± 3 km/s). En 1958, Keith Davy Froome utilisa un interféromètre radio pour obtenir une valeur de 299 792,5 km/s (± 0,1 km/s). Enfin, en 1973, Kenneth M. Evenson et son équipe obtinrent une valeur de 299 792,4587 km/s (± 0,0011 km/s ou  ± 1,1 m/s) en mesurant avec une très grande précision la fréquence et la longueur d'onde d'émission d'un laser hélium néon. La précision sur cette mesure n'était plus limitée par l'instrumentation ou les méthodes utilisées, mais bien par la précision sur la définition même du mètre.

Il devenait alors difficile d'améliorer la précision sur la vitesse de la lumière puisqu'elle dépassait désormais la précision sur la longueur du mètre étalon. Il fut donc décidé lors de la 17e Conférence générale des poids et mesures, en 1983, que la valeur de la vitesse de la lumière était d'exactement 299 792,458 km/s et que le mètre serait « la longueur de la trajectoire parcourue par la lumière dans le vide durant un intervalle de temps de 1/299 792 458 seconde ». Par conséquent, la vitesse de la lumière devenait une constante connue avec précision et qui n'avait plus à être mesurée.

La détermination de plus en plus précise de la vitesse de la lumière a posé un problème aux physiciens : il fallait sans cesse modifier les calculs de distance au fur et à mesure que cette valeur s’affinait. C’est pourquoi en octobre 1983, la conférence des poids et mesures fixait définitivement la valeur de c à 297 792 458 m.s-1 et définissait le mètre comme suit : " Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière en 1/299 792 458 s ". Les méthodes de mesure de c sont devenues des méthodes de mesure de longueur.

Pour pouvoir connaître la distance en kilomètre à laquelle correspond l'année-lumière, il nous faut transformer une année en secondes, unité du système international pour le temps. Une année, c'est 365.24 jours de 24 heures de 60 minutes de 60 secondes c'est-à-dire 31 556 736 secondes. Une année-lumière (al), c'est donc 299 792,458 x 31 556 736 = 9,460471452.1012, soit 9 460 milliards de kilomètres.

L'étoile la plus proche de notre système solaire, Proxima dans la constellation du Centaure, est à 4,24 années-lumière, soit environ 40 112.4 milliards de km, l’équivalent d’un milliard de circonférences terrestres.

Les objets connus les plus lointains sont à 13.73 milliards d’années-lumière, soit 129 893 milliards de milliards de kilomètres.

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Sur le parcours de 730 km qui sépare les deux sites helvético-italien, une distance que la lumière parcourt en 2,4 millisecondes dans le vide, Dario Auterio et ses collègues ont mesuré une avance des neutrinos de 60 nanosecondes (0.0000000060 ou 60 milliardièmes de seconde). Considérant ces données posées en hypothèse, la vitesse de la lumière étant de 299 792 458.7 m/s, la lumière parcourt donc 719 501.901 m (719.501901 km) durant 0.00254 seconde (2.4 millisecondes) au lieu de 730 km. Il y a donc ici ambiguïté en ce qui à trait à cette donnée fournie par la Presse écrite scientifique.

Cela nous permet de calculer que les neutrinos auraient parcouru la distance de 730 km en 0.002435018 seconde (730 000 / 299 792 458.7*1sec) -0.0000000060 (60nanoseconde), soit 0.002429018 seconde. Les neutrinos auraient donc parcouru la distance de 730 km à la vitesse de 300 532 972.58398 m/s, soit 740 513.88398 m/s (300 532 972.58398 – 299 792 458.7) plus rapidement que la vitesse de la lumière, soit l’équivalent d’une augmentation de 740 513.88398 / 299 792 458.7 = 0.0024700884.

Les neutrinos de l’expérience Opéra sont produits dans un accélérateur du CERN à Genève. Ils atteignent un détecteur installé 730 km plus loin, dans le massif du Gran Sasso en Italie, 2.4 millisecondes plus tard en voyageant dans la croûte terrestre, totalement transparente pour eux (Ciel & espace novembre 2012, no 498). Ils parcourent donc cette distance à la vitesse de 304 166 666.667 m/s (730 000/0.0024 millisecondes), soient 1.459% plus rapides (304 166 666.667 – 299 792 458.7 = 4 374 207.967 m ou 4 374.207 km/s plus rapide). Par contre, comme l’indiquent le texte et le croquis, le parcours du faisceau de neutrinos se localise à une profondeur de 11.4 km sous terre. Comment est calculée la distance exacte entre l’émetteur et le récepteur? Comment est calculée la profondeur de 11.4 km? Par GPS, trigonométrie, laser? Ces distances sont-elles calculées par photons? Quelles ondes sont en jeu? Si le délai entre l’émetteur et le récepteur est de 0.0024 milliseconde et que la vitesse de la lumière était tenue en compte dans le calcul de la distance souterraine, nous aurions une distance de (299 792 458.7*0.0024 = 719 501.901 m, soit une différence de 10 498.099 m ou 1.438%.

Aussi, lorsque je lis que la distance parcourue additionnelle dans l’expérience équivaut à 20 m. par rapport à la distance qui devait être parcourue à la vitesse de la lumière (selon l'article sur une distance de 730 km), soit 20 / 730 000 = 0.00002739726 risque d'erreur. Par comparaison, comme lu ci-haut, en 1973, Kenneth M. Evenson et son équipe obtinrent une valeur de 299 792,4587 km/s (± 0,0011 km/s ou  ± 1,1 m/s) en mesurant avec une très grande précision la fréquence et la longueur d'onde d'émission d'un laser hélium néon, soit 1.1 / 299 792 458.7 = 0,0000000036692 (3.6692 milliardième) risque d’erreur. La précision sur cette mesure n'étant plus limitée par l'instrumentation ou les méthodes utilisées, mais bien par la précision sur la définition même du mètre.


Le 22 septembre, l'équipe Opéra avait annoncé que des neutrinos avaient parcouru les 730 km en dépassant légèrement (de 6 km/s), la vitesse de la lumière dans le vide (près de 300 000 km/s), jusqu'alors considérée comme une «limite infranchissable».

Les résultats publiés l'an dernier par Opera étaient pourtant le fruit de trois ans de données et de l'observation de plus de 15 000 neutrinos, avec une marge d'erreur record de seulement 10 milliardièmes de seconde.

Sur une «course de fond» de 730 km, les neutrinos franchissaient la ligne d'arrivée avec près de 20 mètres (ou 60 nanosecondes) d'avance sur la lumière, selon les mesures effectuées.
Depuis lors, il fut établi que le physicien italien, coordinateur de l'expérience Opera qui avait annoncé fin septembre 2011 que les neutrinos étaient plus rapides que la lumière, mesure infirmée depuis par une autre expérience, a démissionné, a annoncé vendredi l'Institut italien de physique nucléaire, INFN.
Fin février 2012, des physiciens qui ont étudié le fonctionnement d'Opera ont émis l'hypothèse que ses résultats aient été faussés par une mauvaise connexion entre un GPS et un ordinateur servant à la mesure, entraînant un léger décalage.

 



Nous pouvons voir les étoiles, car celles-ci émettent de la lumière. La lumière est visible par les photons voyageant à 299 792 458 m/s. Ce qui nous permet de voir les étoiles telles qu’elles étaient au moment de leurs émissions (photons). Nous pouvons donc faire ainsi un voyage dans le temps. Les planètes de notre système solaire n’émettant pas de lumière par elles-mêmes, elles ne sont visibles que par la réflexion de la lumière par notre étoile, le Soleil, sur leur surface. Ainsi, nous pouvons en conclure que leur apparence est celle correspondant dans le passé équivalent au moment (à l’époque) où les photons ont réfléchi leurs masses. Obtenant une image de celles-ci à ce même moment. Aussi, lorsque nous avons vu la comète Shumaker-Lévy percuter la planète Jupiter en juin 1994, cela faisait environ 45 minutes que l’évènement s’était produit. Il en est de même en ce qui a trait à la spectrométrie. L’analyse du spectre de la lumière provenant de chaque étoile nous permet de connaître la composition chimique des gaz formant les étoiles à l’instant où les photons quittent chacune d’elles pour leur voyage interstellaire.

Lorsque la spectrométrie des gaz de l’atmosphère planétaire se fera lors de leur transit autour de leur étoile respective, peut-on de la même manière en déduire que l’analyse spectrométrique de l’atmosphère exoplanétaire analysée coïncidera avec sa composition chimique au moment où les photons qui nous parviennent auront traversé leur atmosphère? Ayant ainsi pour les exoplanètes le résultat d’une analyse atmosphérique planétaire d’une époque reculée en fonction de son éloignement par rapport à nous, soient des dizaines, des centaines et même de milliers d’a.l. dans le passé, dépendamment de l’objet exoplanétaire visé.

Comme il est établi que l’atmosphère de la terre a changé à travers les âges, nous pouvons en penser de même pour les exoplanètes. «Ainsi les études récentes laissent à penser que l’atmosphère originelle de la Terre était composée d’hydrogène,  d’hélium,  de méthane et d’ammoniac. Ces composants furent rapidement expulsés par le vent solaire et remplacés par des gaz remontés du centre de la Terre , formant ainsi une nouvelle enveloppe de dioxyde de carbone (CO2), d’oxyde d’azote (NO), d’hydrogène (H), de dioxyde de souffre (SO2), et de vapeur d’eau (H2O). De l’oxygène s’est libéré par photosynthèse il y a environ deux milliards d’années. Il fallut 1.5 milliard d’années supplémentaires pour que des êtres vivants puissent respirer dans notre atmosphère (Astronomie, initiation à l’Univers des étoiles).» On suppose qu’il puisse en être de même pour toute éventuelle nouvelle planète Terre (exoterre) ou autres types d’exoplanètes telluriques.

Comme la Terre est éloignée de 1 u.a. soit la distance moyenne approximative de 150 M de kilomètres du Soleil et que la lumière du Soleil voyage  à près de 300 000 km/s, nous percevons le Soleil tel qu’il était il y a environ 8 minutes dans le passé (plus exactement 500 secondes ou 8.3 minutes). La Lune n’émet pas de lumière. Nous la voyons dans le spectre visible à cause des reflets de la lumière de notre étoile sur sa surface. Comme la Lune est à une distance d’environ 350 000 à 405 000 kilomètres de la Terre, nous considérons que nous la voyons telle qu’elle était dans la seconde passée (+ ou – 1 seconde : 1,17 à 1,35 seconde, selon la distance de son périgée et de son apogée). Il en est de même des autres corps célestes comme les autres planètes du système solaire. Ainsi, il fut démontré en XXXX que la planète Jupiter était à une distance de XXXXXXXX de kilomètres de la Terre en étudiant la rotation de ses satellites sur son orbite. Il est donc établi que la distance de Jupiter est telle que la réflexion des photons solaires sur sa couche atmosphérique nous la décrit tel qu’elle était XXX minutes dans le passé. Par contre, ces mêmes photons sont ceux qui proviennent du Soleil. Ces photons ont donc parcouru la distance Soleil-Jupiter-Terre avant qu’ils n’atteignent notre rétine par contact visuel direct ou à l’aide de télescope. Qu’auraient donc de particulier les photons pour que leur analyse nous permette de constater des données différentes lorsqu’ils sont en émission ou en réflexion?

Comme il est établi que l’atmosphère de la terre a changé à travers les âges, nous pouvons en penser de même pour les exoplanètes.

Au stade où en sont les recherches, il est reconnu que les photons sont un des vecteurs de force qui servent d’intermédiaire à une des 4 interactions principales de la physique actuelle. Ces forces (interactions) interagissent donc par l'intermédiaire d'un vecteur de force, qui est pour la force électromagnétique le photon bien connu, le graviton pour la gravitation, le gluon pour l’interaction forte et les bosons w+ - et Z0 pour l’interaction faible. Si nous faisions le parallèle avec le système biologique, pourraient-ils être assimilés à l’ARN dans le corps humain. Ainsi le photon serait un messager. Son rôle en étant un de transmetteur d’information. À partir du Big Bang, lors de la singularité primordiale, il était présent au côté de particules élémentaires, telles que les neutrinos et autres particules exotiques. La formation des étoiles était essentiel et à la base de tout ce que compose l’Univers. Ces étoiles ont servi à la création des éléments du tableau périodique connus jusqu’ici. En effet, nous sommes en mesure de constater selon les connaissances que nous avons de l’univers que les organismes vivants sur Terre sont composés d’un assemblage d’atomes. Ces mêmes atomes ont été fabriqués en majeure partie par nucléosynthèse stellaire au cœur des étoiles de la séquence principale du diagramme Hertzsprung-Russell et par nucléosynthèse explosive dans les supernovas. Et ce, nonobstant une proportion d’éléments primordiaux, tels l’hydrogène, le deutérium, l’hélium, le béryllium, le lithium et le bore, à peu de chose près, lesquels ont été créés dans les premières minutes suivant le Big-bang, soit lors de la nucléosynthèse primordiale.
 
Les atomes nécessaires à la vie se résument en majeure partie à l’hydrogène, l’oxygène, le carbone, l’azote, le phosphore, le soufre et le calcium. Ainsi, avant que ne puissent être créés les organismes vivants, de la bactérie aux mammifères, en passant par les algues bleues, il aura fallu que les atomes des éléments qui composent ces organismes puissent être créés. Nous le savons maintenant, créés dans le creuset des étoiles (de première ou deuxième génération), après une centaine de millions d’années, dont celles de type super géantes, destinées en fin de vie à se transformer en supernova. Les résidus qui ont suivi l’explosion de ces étoiles, fournissant la matière première des composants des hypothétiques, mais probables organismes vivants, à l’intérieur des innombrables nébuleuses protostellaires. Lesquelles nébuleuses, d’ailleurs, ont fourni les matériaux de base à la source de notre système solaire dans La Voie lactée, il y a de cela près de 8 milliards d’années.

Aussi, il est important de connaître le temps nécessaire requis avant que n’explosent les premières supernovas susceptibles de fournir l’ensemble des éléments naturels composant le tableau périodique des éléments. Il semble que le type d’étoile de masse plus grande que 20 masses solaires, pouvant engendrer une supernova, ait une période de vie plutôt restreinte, soit plus ou moins une centaine de millions d’années, par rapport à une étoile dite moyenne comme notre Soleil, lequel peut dégager une énergie selon toute vraisemblance durant approximativement de 10 à 12 G d’années. On peut donc penser, suite à la formation de la première génération d’étoiles, il y a de cela plus de 13.5 G d’années, que l’ensemble des atomes des éléments existe dans l’univers depuis environ 12.5 à 13 G d’années. (Par contre, cela n’explique pas le temps requis pour créer les premiers éléments du tableau périodique, soient les éléments du Bore jusqu’aux éléments incluant ceux du Fer, lesquels auraient été créés et semés dans les nuages stellaires à la suite des fusions nucléaires successives à l’intérieur des étoiles de la catégorie de masse solaire. Laquelle catégorie de type naine jaune, représente à elle seule, près de 9% du parc d’étoiles de classe G. La balance des éléments naturels apparaissant au Tableau périodique ayant été créée, quant à eux, dans les supernovas de classe A, laquelle représente à peine 1% de l’inventaire stellaire.) Donnant ainsi, bien sûr, tout le temps nécessaire à la vie pour s’organiser et se complexifier sur Terre. Et, il faut bien le dire, à tous autres endroits susceptibles de remplir les conditions primordiales nécessaires à la création de la vie dans l’univers, telle que nous la connaissons sur la base du carbone. À ce propos, il fut démontré que la couche externe composée de 4 électrons de l’atome neutre du carbone est capable de combinaison avec des atomes électropositifs aussi bien qu’électronégatifs. Ce qui en résulte une capacité particulière de se lier à d’autres atomes, pouvant former ainsi des chaînes d’une grande complexité. C’est pourquoi je précise sur la base du carbone, car ne l’oublions pas, l’univers étant isotrope et universel, il n’y a aucune raison pour que la vie se fixe de quelle qu’autre manière, étant donné que le pourcentage des éléments connus est le même globalement dans l’ensemble des structures de l’univers. L’analyse des études spectroscopiques (spectrométriques) du parc stellaire cosmologique pointé dans différentes directions de l’univers, ayant pu le confirmer entre autres choses.

Bien plus que la composition atomique, c’est l’arrangement des atomes en molécules qui s’avère être spécifique à la vie. Celle-ci se fonde sur les composés du carbone qui représente 90% d’un être vivant, si on ne tient pas compte de l’eau. Par contraste, l’environnement « solide » du monde vivant est basé sur la silice et les silicates, qui constituent à eux seuls 94% de la matière des roches qui forment la surface de la Terre. Et, contrairement à la structure moléculaire des substances inertes qui est le plus souvent de type répétitif et monotone, le vivant présente une organisation moléculaire extraordinairement diversifiée(1). C’est la raison pour laquelle, je crois que la vie dans l’univers est relativement similaire dans son origine et sa composition. Cela explique également pourquoi je demeure persuadé que les organismes vivant potentiellement dans l’Univers, qu’ils soient unis ou pluricellulaires, complexifiés ou non, ont à peu de chose près le même aspect que nous retrouvons sur Terre. Ils sont fabriqués avec le même type de cellules, découlant des mêmes atomes constituant l’ensemble complet des éléments composant le même tableau de Mendeleïev, sans un de plus à l’état naturel, sans un de moins (ce tableau périodique des 92 éléments de base naturels).

 Ainsi, dans le premier milliard d’années de la création de la planète Terre, les conditions étaient hostiles à l’apparition de la vie. Comme je le mentionnais, la température étant trop élevée à ce moment, et les conditions d’incubation trop chaotiques et trop extrêmes. Un regard sur notre passé originel nous indique que la vie a fait son apparition aux alentours de 3.5 milliards d’années sur Terre sous forme de bactéries (certains avancent 3.8 milliards d’années, en faisant référence aux stromatolites d'Acasta, dans le Nord-Ouest du Canada), ainsi que d’algues bleues (les fameuses cyanobactéries qui infestent certains plans d'eau au Québec depuis quelques années), puis des eucaryotes (cellules à noyaux), suivis des êtres pluricellulaires et des vers dans l’ère précambrienne, soit jusqu’à environ 575 millions d’années (BP), avant l’ère présente (540 millions d’années selon Larousse).

Nos recherches archéologiques nous démontrent donc, que les premiers 4 milliards d’années d’existence de la Terre ont été le témoin de la création d’une forme de vie, on ne peut plus basique qui se retrouvait dans nos océans primitifs. Il faut attendre l’ère cambrienne pour constater l’apparition de la plupart des groupes d'invertébrés. Suivra par la suite, vers 245 millions d’années, le développement des faunes marines (ammonites) et des faunes continentales (reptiles notamment). Ce délai depuis le début de la création de la vie étant entrecoupé de 6 périodes d’extinctions importantes d’espèces. Dont celle correspondant à l’ère cénozoïque, laquelle verra le développement des mammifères, il y a de cela 66 millions d’années (plus ou mois 20 000 ans selon les dernières études). L’ère quaternaire ou le pléistocène qui date environ de 2 millions d’années est défini, quant à lui, de façon très anthropologique par rapport à l'apparition de l'homme moderne. On peut constater à travers les âges, de la diversité et de la complexité de la vie qui n’ont été qu’en s’accroissant. Claude-Louis Gallien, dans « L’énigme des origines, l’univers, la vie et l’homme », donne une définition à la vie, la décrivant comme un ensemble équilibré et organisé de structures moléculaires de haute complexité, distinct de son environnement et qui fonctionne de façon intégrée suivant un programme défini. Les systèmes vivants sont capables de se reproduire, d’évoluer et de se diversifier. Ils partagent un héritage génétique commun et sont interdépendants.

Nous soupçonnons qu’un cataclysme majeur a eu comme conséquence la disparition des dinosaures au début de l’ère tertiaire (cénozoïque). Ce qui aurait permis, sans que nous ne comprenions pas trop pourquoi d’ailleurs, le développement irréversible de la classe des mammifères sur Terre. En conséquence de quoi l’émergence de notre espèce sapiens, de sous-classe placentaire, exerça sa suprématie sur l’ensemble de la planète. Tout cela ne signifiant pas pour autant que les mêmes conditions puissent être rencontrées sur une quelconque exoplanète. Laquelle planète d’ailleurs reste à découvrir, s’il en est. En effet, au mieux, tenant compte que les mêmes éléments (H, He, Li, Be…) sont présents dans l’ensemble de notre univers, l’évolution de la vie se ferait avec la même relative lenteur, ailleurs. Par contre, dans des conditions initiales moins propices, elle aurait peu de chance d’atteindre l’efficacité optimale dans la complexité de son évolution, telle que nous l’avons connu sur Terre. Car jusqu’à preuve du contraire, Homo sapiens demeure l’espèce ayant atteint ce sommet de perfection dans l’évolution de la vie. Peut-être l’évolution se limiterait-elle alors, ailleurs, à seulement quelques organismes pluricellulaires ne dépassant pas le stade des organismes qui habitaient nos océans à l’ère primaire.

«Mais pour atteindre ce niveau de complexité, il s’est avéré indispensable que les 4 forces en interaction participent à l’ajustement extraordinaire des constantes de la physique. Nous appelons ainsi les constantes qui interviennent dans les interactions fondamentales de la physique et qui sont déterminées par l’expérience, comme la constante de la gravitation, ainsi que d’autres quantités fondamentales, dont la valeur est mesurée par exemple la masse de l’électron. À priori, dans le cadre actuel de la physique, nous ne savons pas d’ou viennent les valeurs de ces constantes, ni si ces valeurs, extrêmement différentes les unes des autres, ont entre elles un lien quelconque.

Ce que nous savons, en revanche, c’est que si ces constantes avaient des valeurs très légèrement différentes de celles que nous leur connaissons, nous n’aurions jamais pu exister. Il suffit, pour s’en convaincre, de se rappeler que nos fonctions biologiques reposent sur la chimie du carbone. Sans carbone, pas de vie. Le carbone ne suffit d’ailleurs pas à notre existence, nous le savons il nous faut aussi toutes les sortes d’éléments chimiques, y compris le calcium, le fer, etc. Il est donc nécessaire que l’Univers ait eu le temps de fabriquer ces éléments, avant qu’ils puissent s’assembler d’une manière complexe sur notre planète. Nous savons que ces éléments ont été formés dans des étoiles, avant même que le Soleil et son cortège de planètes ne se condensent. Il a donc fallu suffisamment de temps pour qu’au moins une première génération d’étoiles se forme, effectue leur travail de transformation des éléments par réactions nucléaires, puis disparaisse en éjectant une grande partie de leur matière dans le gaz galactique. Cette première étape était absolument nécessaire dans l’évolution de l’Univers pour qu’ensuite le Soleil et la Terre (ainsi d’ailleurs que d’autres étoiles et planètes!) contiennent les éléments nécessaires à la vie.

Ensuite, il a fallu le temps que cette vie puisse apparaître sur Terre. Nous ne savons pas précisément, malgré plusieurs théories proposées, comment cette transformation s’est produite, mais nous savons qu’il a fallu beaucoup de temps, et que l’existence de l’homme se situe finalement à une époque correspondant à la moitié du temps de vie du Soleil.

Pour que tout cela ait pu se produire, il fallait d’une part que les étoiles puissent se condenser dans l’Univers, d’une manière relativement rapide, d’autre part que l’Univers leur laisse le temps d’évoluer pendant au moins plusieurs milliards d’années. C’est ainsi que nous pouvons revenir à cette constatation étonnante : si les constantes de la physique, à première vue indépendantes les unes des autres, avaient eu des valeurs très légèrement différentes, l’évolution de la complexité qui a donné naissance à la vie n’aurait jamais pu avoir lieu. Si, par exemple, la constante de la gravitation avait été un peu plus faible, les étoiles n’auraient pas pu se condenser. Si elle avait été un peu plus élevée, l’Univers se serait effondré sur lui-même trop vite pour laisser le temps aux étoiles de fabriquer les éléments de la vie.»

La vie. Tel que mentionné ci-haut, nous avons vu qu’il était essentiel que les éléments constitutifs des molécules et des cellules soient créés dans un premier temps afin de permettre la mise en place des scénarios indispensable à l’éclosion de la vie. Un de ces scénarios est la nécessité de la lumière dans tout le processus. Cette lumière indispensable à la photosynthèse permettant ainsi un équilibre dans la transformation des gaz carboniques en oxygène favorisant un milieu de vie optimal pour la flore et la faune terrestre. Cette lumière qui nous permet de percevoir le monde physique dans lequel on évolue.

De quelle façon la lumière peut-elle être perçue? Les étoiles de la première génération, nées des nuages d’hydrogène qui composaient 73% de la matière cosmique à ses tous débuts. Puis l’agglomération par gravité et la concentration sphérique des gaz provoquant la pression minimale requise pour mettre en marche son moteur nucléaire en leur noyau. Ayant comme résultat un dégagement de chaleur et de lumière essentiel au développement d’un univers anthropique ou non. Puis vinrent les étoiles de deuxième génération et leur cortège de planètes qui ont pu être créées à l’intérieur d’un nouveau nuage stellaire explosé.

Ces planètes qui prirent forme à l’intérieur du disque extérieur de nuages stellaires essaimés des éléments composant le tableau périodique de Mendeleïev. L’étoile de ces planètes leur fournissant chaleur et lumière. Lorsque nous percevons cette lumière stellaire provenant directement du Soleil, nous recevons une information déjà âgée de 8 minutes. Le photon en émission qui voyage de notre étoile jusqu’à nous sous forme de quantas (paquets) nous fournit les données provenant de l’atmosphère solaire. De même, si nous étions en exploration sur la planète Mars et que nous analysions l’information fournie par les photons en provenance directe du Soleil, nous obtiendrions les mêmes résultats d’analyse. Par contre, ces photons en réflexion sur la planète Vénus et qui nous permettent de contempler son croissant transportent les informations visuelles de la planète à compter du moment où les photons frappent sa surface. Il en serait de même si nous étions en exploration sur Mars et que nous observions la Terre ou Vénus ou tous autres objets interplanétaires. Les photons en provenance des objets cosmiques avoisinants fourniraient l’information de la surface où la lumière est en réflexion. Pourtant, ces photons proviennent nécessairement de la source solaire. (C’est donc dire que le photon en réflexion qui nous permet de voir le monde hadronique autour de nous est formaté au contact des objets réfléchis ?)          
 

François Langlois
 

Y a-t-il un lien entre la vitesse du photon ondulatoire et celle du photon particule? Le photon se déplace à la vitesse de la lumière (299 792,46 km/s) dans le vide. Sa vitesse diminue à environ 220 000 km/s dans un milieu aquatique. Est-ce qu’il est onde seulement lorsqu’il se déplace à la vitesse de la lumière? Est-ce le fait qu’il soit particule que sa vitesse soit diminuée sous la vélocité de 299 792,46 km/s, ou plutôt est-ce parce que sa vitesse est moindre que le photon est particule?