Translate

jeudi 7 février 2013

L'école peut et doit en faire davantage pour faire bouger les jeunes.




PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne
Montréal







Au premier chef, les experts estiment que le ministère de l'Éducation ne doit plus suggérer un temps minimal consacré à l'éducation physique, mais bien l'imposer et le rendre obligatoire.
PHOTO RENÉ MARQUIS, LA TRIBUNE

C'est la conclusion à laquelle arrive un comité d'experts réunis par la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui formule cinq recommandations pour permettre aux jeunes d'être plus actifs à l'école.
Au premier chef, les experts estiment que le ministère de l'Éducation ne doit plus suggérer un temps minimal consacré à l'éducation physique, mais bien l'imposer et le rendre obligatoire. Les experts recommandent également de favoriser les activités physiques parascolaires et à l'interne, d'intégrer l'activité physique à d'autres programmes d'enseignement, d'organiser des récréations actives dans les cours d'école et de favoriser les déplacements actifs entre le domicile et l'école.
La Coalition poids rappelle que la première ministre du Québec, Pauline Marois, proposait dans son discours inaugural de viser l'objectif que la population québécoise devienne une des nations les plus en forme du monde d'ici 10 ans. L'organisme ajoute que Mme Marois n'aura pas de mal à obtenir un appui populaire puisque, selon un sondage Ipsos réalisé en novembre dernier, 96 pour cent des Québécois souhaitent qu'on offre aux jeunes plus d'occasions de faire de l'activité physique à l'école.

Aucun commentaire: