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vendredi 29 novembre 2013

Une éducation de qualité pour un monde meilleur.





Prendre conscience que l’acquisition des connaissances non partagées entre les gens demeure stérile pour l’avancement de l’Humanité, explique pourquoi les enseignantes et les enseignants ont tant de mérite à enseigner.


Ce qui rend si noble et tellement important le rôle des enseignantes et des enseignants dans notre société, c’est qu’au-delà de la transmission des mœurs et coutumes d’un peuple par la cellule familiale, ils sont responsables de la diffusion des connaissances empiriques enseignées à leurs citoyens. Ce qui fait la différence entre une société plus juste et plus humaine en opposition aux sociétés ancrées dans leurs croyances dogmatiques immuables.

François Langlois

samedi 23 novembre 2013

Proportion de la main-d'oeuvre québécoise avec une scolarité post-secondaire, 1994-2012


Au Conseil National du PQ le samedi 9 novembre 2013, l’ancien sous-ministre adjoint des Finances pendant le référendum de 1995, Marcel Leblanc, a présenté une mise à jour de la solidité économique québécoise, en comparant la situation actuelle avec celle du dernier référendum. On y parle d'éducation...



jeudi 21 novembre 2013

Questions de la Fédération des commissions scolaires du Québec sur le financement des écoles privées.




Historique :

En 1968, la loi 56, soit la loi sur l’enseignement privé a été adoptée. Cette loi permettait d’assurer la liberté de l’enseignement, d’assurer aux élèves et aux parents une protection accentuée au niveau matériel, financier et pédagogique et de faciliter l’intégration des institutions privées au système d’éducation québécois sans être absorbées ni supprimées. Par cette loi, le ministre de l’Éducation avait le droit de déclarer d’intérêt public tout établissement d’enseignement privé qui dispense les enseignements général et/ou professionnel et/ou à l’enfance inadaptée, s’il en fait la demande, s’il répond aux critères et aux conditions stipulées par la loi. Ainsi, ces écoles pouvaient bénéficier de subventions.

En 1970, la dénatalité au Québec a fait diminuer le nombre d’élèves au secteur public. Pendant ce temps, le secteur privé voyait sa clientèle augmenter. Le gouvernement québécois a demandé au privé de diminuer ou de cesser son développement. De plus, de 1970 à 1980, le système d’éducation au Québec s’est consolidé sur le plan législatif. De nombreuses lois ont été créées.

En 1975, la Charte québécoise des droits et libertés de la personne a été adoptée. L’enseignement privé a été déclaré comme un droit avec l’article 42 de la Charte en proclamant que les parents détenaient le droit de choisir l’établissement d’enseignement pour leurs enfants pourvu qu’il soit conforme aux normes prescrites.

Le gouvernement a commencé à réviser la loi-cadre 56, car elle ne correspondait pas aux besoins. En 1992, une nouvelle loi est adoptée pour le privé, la loi 141, intitulée Loi sur l’enseignement privé. Cette loi établissait l’obligation aux établissements privés de détenir un permis. Elle énumérait entre autre des critères pour obtenir des subventions. Elle permettait aussi de transférer la responsabilité d’octroyer des permis à l’Office de la protection du consommateur. (sic)

«Au niveau préscolaire et primaire donc, seuls les internats, les établissements pour l’enfance en difficulté et les écoles ethniques et/ou religieuses seront subventionnés jusqu’à l’adoption de la loi 141, en 1992, qui, comme on le verra plus loin, va permettre aux établissements d’éducation préscolaire et d’enseignement primaire d’avoir enfin accès aux subventions.



La situation actuelle :

Les établissements d’enseignement privé accueillent environ 12 % des élèves du Québec.

La Fédération des établissements d’enseignement privés du Québec (FEEP) regroupe près de deux cents établissements répartis sur l’ensemble du territoire de la province. La supervision des écoles privées relève du MELS et c’est la Direction de l’enseignement privé du MELS qui est responsable de s’assurer que tous les établissements respectent les encadrements légaux (Loi sur l’enseignement privé, régime pédagogique et d’autres règlements).

Le pourcentage de subvention au privé est établi à environ 60 % du montant versé par élève au public. Les établissements privés reçoivent également une petite allocation pour les aider à défrayer les coûts immobiliers. L’article 87 de la Loi sur l’enseignement privé donne les modalités de base sur le taux de subvention de l’enseignement privé.




Le coût d’inscription varie d’une école à l’autre. Aujourd’hui, il faut compter en moyenne autour de 3000 $ par année pour un établissement subventionné et 7000 $ par année pour un établissement qui ne reçoit pas de subvention.
Au fil des ans, plusieurs écoles privées ont développé d’autres sources de revenus afin de financer leur mission éducation. Ces autres sources incluent des fondations, des camps d’été ainsi que des ententes avec les municipalités et autres organismes pour la location de leurs infrastructures sportives et culturelles.

Les revenus additionnels ainsi recueillis sont utilisés pour fournir des bourses d’études et de l’aide financière à des élèves dont la famille n’a pas les moyens d’assumer les frais d’inscription, pour l’entretien et la rénovation des bâtiments ou pour la construction de centres sportifs, de bibliothèques, de laboratoires informatiques, de salles de spectacles, et pour offrir des services complémentaires aux élèves (infirmière, psychologue



1. Devrait-on abolir totalement les subventions gouvernementales aux écoles privées ?

Une société est composée du regroupement d’individus dont les connaissances et l’expérience de vie ont comme résultat que nous sommes témoins de civilisations dites modernes pouvant côtoyer d’autres civilisations différentes dans les mœurs, la culture et les connaissances.

Ce qui rend si noble et tellement important le rôle des enseignants et des enseignantes dans une société, c’est qu’au-delà de la transmission des mœurs et coutumes d’un peuple par la cellule familiale, ses gouvernants érigent en système d’éducation la transmission reconnue des connaissances basées sur l’expérience, et non plus sur les croyances, afin d’en perpétuer l’acquisition pour l’ensemble des individus qui la composent, assurant ainsi une continuité cohérente et stable des connaissances académiques acquises de génération en génération.

Pour assurer une plus grande qualité dans les connaissances transmises, une école qu’elle soit publique ou privée n’a pas d’importance en soi. En autant que le gouvernement prenne les dispositions afin d’assurer que la transmission du savoir qui forge notre société soit conforme à la vérité empirique, reconnue et basée sur les possibilités heuristiques encadrés par la méthodologie scientifique, enseignée à l’ensemble des membres qui la compose. C’est avant tout une question politique.

Ce qui suppose qu’ici, au Québec, on transmet les connaissances dans le respect de l’égalité entre les femmes et les hommes, et que ces connaissances ne soient pas teintées autrement de croyance religieuse ou irrationnelle. Cela nous a amené il n’y a pas si longtemps à faire un virage important en rendant nos institutions et nos maisons d’enseignements laïques. Pour contrebalancer ce changement de paradigme dans notre système d’enseignement, nous avons mis en place un cours d’Éthique et de culture religieuse afin de favoriser la réflexion et l’acceptation entre les hommes et les femmes de culture et de religion différente amenés à vivre de plus en plus en multiethnicité à l’intérieur de nos frontières.

De plus, notre démarche sociétale semble maintenant rendue à l’étude d’un projet de loi d’une charte qui affirmerait les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodement, incluant l’interdiction des signes religieux chez les employés de l’État.

On peut donc se demander si les subventions accordées par le gouvernement de manière directe (subventions) ou indirectes (crédit d’impôts, ententes avec les municipalités et autres organismes pour la location de leurs infrastructures sportives et culturelles) seront toujours acceptables lorsque la loi de la charte des valeurs sera en place, compte tenu du lien monétaire entre les institutions concernées et le gouvernement.

De deux choses l’une, ou nous cessons les rapports monétaires entre le gouvernement et les écoles privées pour que celles-ci puissent conserver une certaine indépendance. Ou bien les écoles privées seront assujetties aux mêmes obligations que les écoles publiques en ce qui à trait à l’assujettissement éventuel à la charte ainsi qu’à l’obligation de laïciser les institutions d’enseignement privés concernées. Excluant par le fait même toute école privée dont la transmission des connaissances académiques est basée sur l’enseignement de religions catholique, protestante, juive, islamique ou autres.

2. Devrait-on diminuer graduellement le financement public des écoles privées ?

Compte tenu des finances de l’état, et de la tendance que prend la laïcisation de notre société, posée la question c’est y répondre. On n’a pas d’autres choix que d’aller vers la cessation à court terme de ces subventions étatiques.

3. Est-on d’accord pour permettre aux écoles privées d’accueillir plus d’élèves HDAA ?

Cette question n’a plus sa raison d’être si la réponse à la question 1) et 2) est bien comprise et acceptée.

4. La concurrence des écoles privées a-t-elle des impacts pédagogiques ?

a) sélection des meilleurs élèves ?

À défaut d’attirer les meilleurs élèves, les argents additionnels dont l’école privée dispose, font assurément la différence dans l’encadrement et le milieu physique, pédagogique et académique de son enseignement.

b) tâche des enseignants ?

Bien sûr, puisque les élèves HDAA sont en concentration plus importante dans le public, ce qui a une implication sur la discipline et la pédagogie. Diminuant d’autant la relative qualité de l’enseignement pour une même période de temps alloué disponible pour la transmission des connaissances.

c) persévérance scolaire ?

Je ne connais pas les statistiques à ce propos, mais plusieurs éléments sont en place pour deviner qu’il y ait moins de décrochage scolaire au privé par rapport au public. Vous pariez?

d) fermeture d’écoles ?

Le nombre d’élèves qui quittent le public pour le privé a nécessairement une incidence sur la population d’élèves particulièrement en région où souvent le ratio d’élèves peut avoir des conséquences importantes sur la rentabilité des écoles en région par rapport au grand centre. Connaissez-vous beaucoup d’école privée en région (villages)?

e) manque de ressources professionnelles ?

Je ne connais pas les statistiques à ce propos.


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François Langlois

Commissaire (8) CSDC

jeudi 14 novembre 2013

Taxes scolaires: 55 commissions rembourseront




Taxes scolaires: 55 commissions rembourseront

Le gouvernement Marois veut adopter une loi obligeant les commissions scolaires à rembourser 100 millions 
de dollars à leurs contribuables au cours des deux prochaines années.
Québec cible 55 commissions scolaires sur 72 dans le projet de loi 63 déposé jeudi à l'Assemblée nationale.
Ces commissions scolaires ont choisi de refiler à leurs contribuables la totalité de la coupe de 150 millions $
ordonnée par le gouvernement au chapitre de la péréquation temporaire.
Les sept commissions scolaires qui ont «fait l'effort» de ne pas refiler tout l'impact sur les comptes de taxes
seront épargnées, du moins partiellement, du remboursement exigé par le gouvernement.